✨Graine du jour : Polémique✨

✨Faire sa part, adopter des gestes écologiques, être un colibri, améliorer son bilan carbone… ne servirait pas à grand’chose paraît-il. Si nous étions tou.te.s super écovertueux, avec une empreinte écologique de 2 tonnes de carbone par an comme recommandé, nos émissions de gaz à effet de serre ne diminueraient que de 25 %. C’est, selon le point de vue de chacun.e, bien peu, déjà pas mal ou carrément insuffisant. Pour certain.e.s, cela ne sert à rien face aux enjeux de diminution liés aux décisions politiques, économiques, à grande échelle. Pour d’autres, ces gestes semblent indispensables. Même dans ce contexte extraordinaire où notre survie est en jeu, aucune chance d’être uni.e.s autour d’un consensus : la polémique est lancée…

✅ Je suis de celles qui pensent que ces gestes quotidiens sont indispensables. Je pense aussi que c’est primordial de les mettre en place dans son quotidien. J’irais même jusqu’à dire qu’ils sont la condition sine qua non de la bascule écologique que nous attendons tou.te.s !

♻️ Faire l’expérience du pas de côté pour réduire ses déchets, c’est ouvrir son esprit au monde d’après. Expérimenter la sobriété, c’est s’enrichir de nouveaux discours, de nouvelles relations, de nouvelles émotions. Ralentir, c’est éduquer notre cerveau et notre corps à davantage de bien être. Réfléchir à sa (sur)consommation c’est remettre en question les injonctions de la société. Vivre les solutions écoresponsables, c’est faire l’expérience d’un alignement apaisant avec sa conscience, l’environnement et le vivant. Donner à voir un quotidien sans plastique, c’est rassurer celleux qui n’osent se lancer. Partager ses gestes écoresponsables, c’est inspirer celleux qui pensent que c’est impossible, insurmontable. Commencer par sa vie personnelle, c’est s’outiller, gagner en compétences pour propager la démarche dans sa vie professionnelle. Transformer son chez soi c’est ouvrir une porte intime à l’engagement, à l’activisme, au renouveau politique tellement attendu pour notre bascule écologique.

💚 Je continue donc, jour après jour, semaine après semaine, ma démarche zéro déchet. Je mesure le chemin personnel parcouru depuis mon entrée dans la démarche, je reconnais mon émancipation, mon gain en autonomie et mes nouvelles compétences acquises à vivre mon quotidien sans déchet. J’exprime ma gratitude pour mon bonheur à renaître dans l’alignement de mes valeurs.

✨A vous de semer votre Graine en racontant en commentaire l’effet de la démarche zéro déchet dans votre vie personnelle.

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

🌱Graine du jour : Rituel hebdomadaire🌱

🌱Comme chaque semaine, j’ai mon petit rituel, je fais mes courses en mode « zéro déchet ». Comme chaque fois, je me questionne pendant que je fais mes courses, j’observe l’effet de ce rituel sur moi. Ce sont des courses qui mettent en éveil mes sens!

👁 Comme chaque fois, je vois les produits que j’achète car ils ne sont pas emballés, je les regarde, sans filtre, sans argument marketing, juste le produit, sa description, son origine, sa qualité bio. Je me sens attirée, séduite par la fraîcheur des produits, par leur diversité et par leur réapparition sur les étals au fil des mois et des saisons. Je les choisis soigneusement, un par un.

👃🏻 Comme chaque fois, je sens les produits que j’achète car ils ne sont pas emballés : le parfum de ce savon m’apporte une détente instantanée, ces tablettes de chocolat me régalent déjà et ce vinaigre balsamique est un appel aux salades de printemps à déguster enfin en terrasse.

💪🏻 Comme chaque fois, je les soupèse dans mon sac à vrac pour jauger la quantité à acheter, je ressens la liberté de n’acheter que ce dont j’ai besoin pour cuisiner un futur plat ou celle de remplir totalement mes bocaux pour faire des réserves, selon les envies, selon le budget, c’est top! Comme chaque fois, je suis dans une démarche active pendant ce rituel hebdomadaire, je garnis mes petits sacs à vrac, achetés ou cousus main, je verse les liquides dans mes bouteilles vides que je réutilise, je remplis mes contenants réutilisables. Pendant ce rituel, c’est moi qui suis aux commandes, moi qui prends le pouvoir.

👩🏻‍🌾 Comme chaque fois, je suis dans une démarche de pleine conscience de mes gestes, je cherche l’histoire des produits que j’achète, celle de leur production écoresponsable, celle de leur fabrication écovertueuse. Ici, mes fruits et légumes ont été cultivés au maximum à 150 km de chez moi pour coller à mon régime alimentaire végétarien majoritairement locavore, là le riz vient du sud de la France, et mon chocolat, qui vient quant à lui du bout du monde, est fabriqué dans des conditions éthiques.

♻️ Comme chaque fois, je suis heureuse de savoir que je paye ce dont j’ai besoin, sans superflu, sans plastique à trier, à jeter. Je suis heureuse de savoir que je participe à la rémunération des gens qui ont travaillé pour réaliser ou produire mes achats, je pense à leurs familles que je connais parfois, je souris aux vendeurs des épiceries avec qui j’ai toujours un mot, une blague, une anecdote, de la chaleur humaine.

💚 Ce rituel de courses écoresponsables me remplit de sensations et m’aligne avec mon amour du vivant. Ce n’est pas qu’un rituel zéro déchet, ce sont des gestes menés en pleine conscience de ma condition d’être vivant dont je dois prendre soin. C’est un rituel mené en pleine conscience de mon appartenance à un écosystème qui me dépasse, qui me porte et dont je dois prendre soin. C’est un rituel écophile, écocompatible, écovertueux.

🌱 Et vous, quel est votre rituel écovertueux?

Engrainons-nous les un.e.s les autres!

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

🌱Graine du jour : Demain🌱

[J’ai écrit mon article hier soir]

Je suis devant ma télé et je regarde le documentaire Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent pour la deuxième fois. Je n’avais pas vu ce film à sa sortie au cinéma en 2015, j’ai acheté le DVD en 2016 sur les recommandations d’un ami, dithyrambique à son sujet, qui m’en a parlé tout le long du trajet Paris-Bordeaux que nous avions effectué en train tous les 2. Nous avions regardé le DVD en famille à l’automne pendant un week-end pluvieux : je l’avais trouvé formidable. C’est tout! Je ne me suis pas sentie concernée : trop de personnages tellement extraordinaires, trop de villes trop loin de la mienne, trop de vies trop différentes de la mienne.

Quelques semaines plus tard, début décembre en terrasse (et oui la vie est douce c’est à Bordeaux!) avec une amie pour notre petit café du vendredi midi, je lui fais part de mon intention de démarrer un potager l’année suivante et je lui raconte que j’ai justement découvert un truc formidable qui s’appelle la permaculture. Je lui dit : « tu sais avec cette technique de culture il faut associer avec les plantes selon leurs hauteurs, leurs besoins et les services qu’elles peuvent se rendre», et j’ai un flash: « mais si, tu vois bien, c’est comme dans le documentaire Demain. » Je n’avais pas fait seule le lien, je n’avais pas remarqué que mes recherches internet avaient un goût de déjà vu dans le film. Notre pause café se poursuit, mais mon esprit commence à s’agiter, je me repasse dans la tête ce fameux documentaire génial, j’aligne par-dessus mes connaissances en sciences et je comprends enfin les passerelles entre les disciplines, je questionne mon mode de vie dont je dis en permanence que ce n’est pas l’exemple que je souhaite donner à mes enfants, j’entends vraiment, comme si c’était la première fois mes aspirations à davantage de nature (à cette époque je ne comprends pas encore que je suis la nature!) et tout cela devient enfin lisible, j’y trouve du sens et des connexions logiques. Je partage mes réflexions avec mon amie, elle m’encourage, que c’est précieux! Prononcer à voix haute ces idées qui me bousculent les rend déjà vivantes, les ancre en moi! Échanger à propos de mon projet m’engage aussi à le réaliser. Tout à coup mes jambes ne tiennent plus en place, je dois agir! Je repars de la terrasse le cœur en fête, mon chemin de vie vient de se tracer.

C’est mon déclic. C’est exactement comme ces enfants qui sautent du bateau dans le générique de fin du documentaire, je suis prête à sauter dans des pratiques nouvelles. C’est le point de départ d’une nouvelle vie dont je n’ai encore aucune idée à ce moment-là. Je viens juste de comprendre que j’avais moi aussi le pouvoir d’agir, la capacité de faire. C’est le moment celui où j’ai su que j’avais ma part à faire moi aussi : en commençant par un potager en permaculture qui respectant la vie et la planète, en commençant peut-être alors, à considérer et à respecter ma propre vie.

Le lendemain, j’achetais ma grelinette, je préparai mes trois planches de culture de ce qui constituerait mon premier potager, pour une surface de… 12 mètres carrés! Ce n’est rien, mais je me suis sentie vivre comme jamais! La suite, je la raconte au quotidien ou presque sur mon blog : le permapotager, la démarche zéro déchet, le minimalisme, le défi rien de neuf, le régime alimentaire végétarien, le changement de pédagogie en classe, l’engagement écologique, l’action écoféministe, mes graines semées sur les réseaux sociaux. Quel vertige! Quelle bascule incroyable!

Ce soir en regardant à nouveau le documentaire, je le trouve à nouveau formidable et toujours tellement d’actualité! Mais je mesure le chemin que j’ai parcouru : ces personnages extraordinaires me semblent désormais familiers, j’en ai d’ailleurs rencontré beaucoup en 5 ans! Ces témoignages de vies ressemblent à la mienne, je me sens en famille! Ces villes ne me semblent plus être à l’autre bout du monde, j’ai rencontré des initiatives similaires tout près de chez moi, il me suffisait d’ouvrir les yeux pour les connaître! J’éprouve une gratitude infinie pour Cyril Dion, Mélanie Laurent, Pierre Rabhi, Vandana Shiva, Rob Hopkins, Charles et Perrine Hervé-Gruyer entre autres qui ont participé à mon changement de vie, une gratitude infinie pour ce documentaire Demain.

Je ne prétends évidemment pas faire autant que les héros du documentaire, je fais des gestes à mon niveau, dans mon quotidien, dans ma petite vie, mes graines sont des gouttes d’eau dans notre océan commun. Mais l’état d’esprit est commun, nous connaissons de la même façon les bonheurs à agir en harmonie avec le reste du vivant, ils nous rassemblent. Nous partageons les mêmes énergies pour porter nos combats communs, nous avons la même soif pour faire société ensemble dans le monde de Demain, celui du documentaire. J’espère vous inciter, vous aussi, à ma petite échelle, à oser agir pour devenir vous-même et vous sentir plus vivant.e.s que jamais!

Et vous, quel a été votre déclic pour passer à un mode de vie écologique ?

Engrainons-nous les un.e.s les autres!

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

✨Graine du jour : Héritage minimaliste✨

En vacances cette semaine, avec les jours de pluie qui s’enchaînent, j’ai commencé un grand nettoyage dans ma cuisine, et oui, je m’amuse comme je peux! L’idée était aussi de faire le point du contenu de mes placards, car j’avais la sensation -qui s’est vérifiée!- que des objets s’y étaient accumulés depuis ma grande opération de désencombrement il y a trois ans lorsque j’ai décidé de devenir minimaliste. Cette décision est pour moi une suite logique dans ma bascule écologique. Ma vision du minimalisme consiste à posséder uniquement ce dont j’ai besoin, ce que j’utilise réellement, et à me séparer des objets inutiles qui prennent de la place pour rien, qui attirent mon attention pour rien ou pire, qui demandent de l’entretien pour rien. Mon idée du minimalisme est d’enlever tout ce qui est superflu pour me recentrer sur les choses importantes pour moi, pour retrouver du temps pour moi ou pour les autres, pour alléger mon esprit comme je désencombre mon intérieur. Et j’en mesure effectivement les effets bénéfiques depuis que j’ai terminé mon tri, que des choses ont été données ou revendues, c’est une démarche qui m’épanouit totalement.

Mais depuis mon dernier désencombrement, certains objets se sont à nouveau accumulés : ils nous mènent la vie dure et tiennent absolument à reprendre le contrôle, ces objets! J’ai donc rassemblé dans ce carton tout ce qui est revenu sans que j’en prenne conscience : des contenants en verre essentiellement, gardés un temps pour faire des verrines, mais qui n’ont pas d’utilité car je dispose déjà de verrines en quantité suffisante. Il y a également des petits accessoires, notamment de pâtisserie, que j’utilisais avec mes enfants lorsqu’ils étaient plus petits et n’avaient pas le droit d’utiliser un couteau, une serviette en papier ramenée par des amis lors d’un repas improvisé, une assiette oublié par un membre de ma belle-famille qui ne la reconnaît plus et ne veut pas la reprendre, et d’autres objets devenus babioles à mes yeux ou qui font doublon et qui feront sûrement le bonheur de ceux qui vont les adopter. Ah oui, parce que démarche zéro déchet oblige, je ne jette rien, évidemment!

L’autre jour, sur son compte Les Petits écolos, Marie racontait dans une story comment elle avait aidé une amie à vider la maison d’un de ses proches décédé. Elle a eu cette réflexion très juste et que je partage : les gens passent toute une vie à accumuler des affaires, et tout le travail de tri revient ensuite à leurs enfants, ce qui correspond parfois à une grosse (sur)charge de travail. C’est vrai! Je repense à ma grand-mère qui rigolait presque de savoir que ce serait à nous, ses filles et petites-filles de vider leur grande maison -400 m2- remplie de meubles, d’accessoires et de vêtements quand ils mourront. Je repense à mes amis qui ont cherché pendant des jours des papiers importants dans la maison de leur mère atteinte d’Alzheimer pour qu’elle puisse bénéficier de l’aide dont elle a besoin. Je repense à la maison de la grand-mère de mon Homme après son décès ressemblant à une boutique avec les objets sortis des placards et les livres de la bibliothèque tous recouverts de post-it avec les prénoms des enfants et des petits-enfants intéressés pour récupérer les biens, c’était un peu surréaliste. Lorsque j’ai perdu ma mère il y a plus de 25 ans, j’ai trouvé douloureux de prendre la décision de ce que je voulais garder d’elle et plus douloureux encore ce dont j’ai accepté de me séparer. C’était pourtant nécessaire.

Le parallèle entre ces maisons à vider ou ces affaires en surnombre à trier par les générations suivantes et l’état de la planète que l’on lègue aux générations futures est frappant. Dans les deux cas, la charge est portée par ceux qui nous survivent. Nous allons en effet leur laisser une planète dans un sale état : pollution des sols et de l’air, plastiques dans les océans, déchets de toutes natures, voilà le bel héritage que l’on transmet à nos enfants! Écologie et minimalisme questionnent tous les deux le sens de la transmission, de l’héritage. À nouveau j’ai la sensation de gagner en cohérence et de m’aligner davantage avec mes convictions écologiques. Transmettre une planète vivable, transmettre le respect du vivant et transmettre la liberté d’esprit, c’est que je veux pour mes enfants, ce que je souhaite pour tous les enfants. Ma démarche minimaliste rejoint ma démarche écologique sous un aspect nouveau pour moi, et elle renforce le pouvoir de mon héritage. Je ne veux pas léguer aux miens la douleur du tri, le travail de déménagement, la charge des répartitions des biens. Mon héritage sera celui des idées, des valeurs et des souvenirs. Allez, il y aura bien quelques petites graines aussi!

Et vous, avez-vous réfléchi à l’héritage que vous laisserez derrière vous?

Engrainons-nous les un.e.s les autres!

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

🍁Graine du jour : Nuit des sorcières 🍁

Depuis ma bascule écologique, je me sens vivante, tellement, plus, mieux. Je suis connectée avec mes sens, mon intuition qui me guident, je suis à l’écoute de mon corps, de mon âme, de mes désirs. Je les aligne avec mes pensées, mes actes. J’en tire un plaisir fou, une joie incroyable, un bonheur intense. Bien plus que tout cela, j’en retire du pouvoir, le pouvoir de redonner du sens à ma vie, le pouvoir d’être aux commandes de ma vie, un pouvoir magnifique puisqu’il s’exerce sur moi seule.

Je suis reliée aux autres êtres vivants, je porte un nouveau regard sur nous, une attention nouvelle, humble, émerveillée. Je ne suis plus jamais seule, je suis accompagnée des oiseaux, des biches, des papillons de mon jardin, des vers de terre même, de chaque petite forme de vie qui cherche à s’exprimer en ville, vie que je ne voyais plus, que je ne connaissais plus. Je suis avec les fleurs, les arbres, les herbes folles, j’en observe les spectacles de renouveau permanent, beauté. Je vais pieds nus, je m’ancre dans le sol, mon monde est la Terre entière en pleine conscience. Je suis cycles de vie, je suis Lune, je parle aux étoiles et je les écoute, mon domaine est immense, infini. Il n’y a plus de limite, il n’y a plus d’avant et d’après, seul le temps présent compte et rassemble tous les autres. J’ai trouvé la clé d’un pouvoir d’amour absolu, sans concession, pur, véritable.

J’ai quitté, un peu, la société de consommation érigée en modèle, je ne suis pas indépendante de gagner ma vie avec un travail, je le suis autrement mieux que ça. Je suis libre parce que mon mode de vie a gagné en sobriété et que mes besoins sont tellement plus simples, tellement moins nombreux. J’en redécouvre leur importance, je les ai questionnés, je les ai testés, pour en retirer le sublime, redécouvrir l’important. Je gagne en pouvoir de me satisfaire car je me connais mieux que jamais.

Forte de ces énergies et ces pouvoirs, je peux aussi bien métamorphoser quelques graines en légumes que je cuisinerai en repas, je sais assembler quelques morceaux de tissus pour m’en coudre un habit, donnez moi du fil et deux aiguilles et je tricoterai un pull. J’ai fait du monde qui m’entoure ressources, richesse, beauté.

Je tire une énergie intense de ce voyage écologique, ma quête de pouvoir sur moi-même ne s’arrêtera pas. Au delà des phénomènes visibles de ma bascule, il y a bien plus profonds, tous ceux qui sont invisibles et qui me bouleversent, me bousculent et me donnent envie d’aller encore plus loin. Un feu sacré est en moi, il ne s’éteindra pas. J’explore mon appartenance au vivant, mon humanité, ma féminité. La liberté. Je me sens guidée par des connaissances d’aujourd’hui et des savoirs-faire ancestraux. Je me sens soutenue par mes proches et guidée par mes morts. Je ressens une transmission, elle me dépasse, comme mystique, je suis enfin prête à la recevoir. Je me reconnais dans une lignée de soeurs d’expériences, de vécus, de ressentis. Je me reconnais parmi les sorcières, les combattantes, les féministes, celles qui ont trouvé leur pouvoir et le transmettent en retour pour le redonner à tou•te•s. Je célèbre la nuit de Samhain, sa pleine lune bleue, j’accueille la nuit, je capte son énergie pour me réinventer au matin, je ne tremble pas devant l’obscurité d’où jaillit la lumière!

Et vous, quel pouvoir votre bascule écologique vous a-t-elle apporté?

Engrainons-nous les un•e•s les autres!

L’Engraineuse #lequotidienfaitmonbonheur