💚 J’avoue : mon petit plaisir, quand je suis seule pour dîner, c’est de manger tôt, en rentrant du travail. J’ai l’impression d’avoir ensuite une longue soirée pour moi, j’adore ça ! Et ce n’est pas parce que je suis seule que je néglige mon repas. Aujourd’hui j’ai cuisiné pour moi-même, une façon de me chouchouter un peu, en ces temps pluvieux.
👩🏻🌾 Si mon rituel est bien installé dans les gestes, le plaisir est sans cesse renouvelé et le résultat m’émerveille toujours : je descends au permapotager, cueille mes petits pois au gré de mon tour du mandala cultivé, et remonte dans la cuisine avec le précieux butin. Mes pois sont cuisinés avec des ingrédients bio, locaux et achetés en vrac pour leur rendre hommage et les mettre en valeur. Je dresse mon assiette avec patience et la savoure en repensant aux petites graines semées il y a quelques semaines et à l’origine de mon festin du jour.
👩🏻🍳 Voici ma recette:
Faire revenir un oignon émincé dans de l’huile d’olive
Ajouter les cosses des pois et un bouillon de légumes fait maison
Après 10 minutes ajouter les pois (en réserver quelques-uns pour décorer l’assiette) et poursuivre la cuisson 5 minutes.
Mixer le tout (si nécessaire passer au chinois pour enlever les fils qui restent) et laisser refroidir
Émulsionner un fromage de chèvre avec de la crème fraîche, assaisonner
Dresser la soupe dans l’assiette creuse, former deux quenelles de chèvre, ajouter des pois crus, de l’oignon nouveau, des feuilles de géranium-pomme et des fleurs de bourrache. Ajouter des mouillettes croustillantes à l’ail réalisées avec du pain de mie rassis.
🫛 C’est prêt ! Bonne dégustation et bon chouchoutage de vous-même si vous êtes seul.e. vous aussi pour dîner !
🌻 Peu à peu, elles envahissent le permapotager, pour mon plus grand bonheur. Ici elles dépassent de la plate-bande, là elles grimpent à la pergola des courges, là-bas enfin elles débordent des palettes qui délimitent l’agrandissement du potager.
💚 Les capucines sont des fleurs dont la croissance montre une générosité incroyable et dont les fleurs et les feuilles sont particulièrement appréciées en cuisine. J’ai découvert cette année les feuilles de capucine cuites à la vapeur, voici de quoi renouveler mon terrain de jeu culinaire végétarien, chic alors !
👩🏻🍳 Voici ma recette pour des farcis de feuilles de capucine :
Récolter des feuilles de capucine (permapotager) assez grandes pour pouvoir les garnir et les replier.
Cuire les feuilles à la vapeur pendant 3 minutes
Découper un ou 2 oignons (bio, local, vrac) en dés et les faire revenir à l’huile d’olive dans une poêle plus ajouter une c. à soupe de sucre pour les faire caraméliser.
Garnir le centre des feuilles de fromage de chèvre (bio, local) frais et au préalable écrasé à la fourchette et assaisonné.
Ajouter une cuillerée à café d’oignons caramélisés.
Refermer les feuilles de capucines et lustrer au pinceau avec de l’huile d’olive (bio, vrac).
Servir froid en apéritif ou tiède en entrée avec une salade par exemple !
🌾Il y aurait un problème si la question que je me pose chaque matin était : qu’est-ce que je vais bien pouvoir écrire aujourd’hui ? Aussi, il y aurait un gros problème si la question que je me pose chaque matin était : qu’est-ce que je vais bien pouvoir poster sur les réseaux sociaux aujourd’hui ? Enfin, il y aurait un énorme problème si la question que je me pose chaque matin était : est-ce que ma fréquence de publication sur les réseaux est suffisante ?
🌾Chaque matin, lorsque je me lève, je me demande quelles missions de vie vont s’offrir à moi, quels combats écologiques je vais pouvoir mener, quelles rencontres vont enrichir mon engagement, quelles observations vont m’émerveiller, quelles découvertes ponctueront mon chemin de vie d’une étape passionnante. Chaque matin, je rassemble ma force et mon énergie pour les mettre au service de mon accomplissement, de mon écologie personnelle. C’est ce qui donne du sens à ma vie, c’est ce qui fait mon bonheur quotidien.
🎁 Une fois mes expériences vécues, une fois mes sentiments éprouvés, une fois les connaissances intégrées en théorie et/ou en pratique, une fois les amitiés ou les admirations scellées, j’exprime ma gratitude pour ces moments et je la partage avec mes proches. Enfin, je m’amuse beaucoup à vous les offrir sur les réseaux sociaux, parce que c’est mon choix, mon engagement, mon activisme, la façon la plus efficace que j’ai trouvée pour semer mes graines.
💚Je m’amuse à les mettre en mots parce que, d’aussi loin que je me souvienne, à partir du moment où j’ai appris à le faire, j’ai toujours aimé écrire, sur tout, partout, chaque jour. Je m’amuse à les mettre en photos parce que j’ai vécu comme une libération, depuis l’avènement de l’appareil photo sur les portables, le fait de ne plus apparaître dessus et de conserver ma mémoire en images (bon, jusqu’à l’avènement des selfies dont je ne suis pas une grande fan!). Je m’amuse beaucoup à faire de petits montages vidéos – j’ai développé cette compétence quand j’ai eu mon fils il y a 20 ans et j’ai une collection de films de mes enfants impressionnante sur mon disque dur – Je m’amuse beaucoup à choisir la musique qui accompagne ces vidéos parce que la musique, c’est ma compagne de vie, elle m’accompagne toujours. Ce que je publie est une immortalisation de ce qui me ressemble, de ce que je vois, de ce que j’entends, de ce que je pense, de ce que je fais. Je ne prétends pas avoir d’autres expertises !
💚 J’ai beaucoup de plaisir à vous voir réagir à mes publications : celles que j’aime le plus n’ont pas forcément le plus de succès, c’est drôle ! Celles que je trouve les plus intéressantes n’ont pas forcément le plus de commentaires, je ne sais pas pourquoi ! Telle vidéo aura plus de succès sur un réseau social que sur l’autre, c’est un mystère ! Je n’y entends rien aux règles de publication, aux musiques, aux formats, aux mots-clés qui favorisent le buzz ! Cela m’amuse de correspondre, de progresser dans ma démarche grâce aux échanges avec celleux qui m’écrivent, de nous emmener tou.te.s dans ma vie d’écologie, ni parfaite ni exemplaire, mais dont l’engagement m’apporte tant de bonheur.
🎲 C’est parce que je considère les réseaux sociaux comme un terrain de jeu et de rencontres que cela reste sympa pour moi d’y être. Je n’en attends rien d’autre que des interactions avec d’autres que je n’aurais pas la chance ni le temps de rencontrer dans la vraie vie. Les réseaux ne font pas ma vie, je ne cours pas après les abonnés même si je les accueille toujours avec plaisir et les remercie d’être là. Je suis bien trop libre et autonome dans mon quotidien pour compter sur les réseaux dont je ne maîtrise rien pour me faire vivre, pour me rémunérer, et la seule promotion que j’y fais est celle du vivant ! Et parce que j’ai conscience de l’impact terrible du numérique sur l’environnement, j’essaie d’être à la hauteur de mes propres ambitions en matière de contenu proposé.
🤷🏻♀️ Depuis quelques jours, sur ces mêmes réseaux, les témoignages affluent de la part de créateurices de contenu concernant leurs problèmes d’algorithmes, de censure de contenu et même de burn-out numérique : iels doivent publier avec une régularité d’horloge pour y rester visibles ! Je pense que de la même façon qu’il est important de prendre soin de soi dans la vie réelle, il faut apprendre à le faire également dans la vie virtuelle. Pour cela, redonnons à notre vie numérique la seule importance qu’elle devrait avoir : celle de nous faire progresser sur nos chemins de vie ! Comme pour tout le reste, elle ne devient trop importante dans nos vies que si on la laisse coloniser nos « temps de cerveau disponibles » aux dépens de notre vie réelle : soyons plus libres, soyons plus fort.e.s, soyons plus indépendant.e.s vis-à-vis des réseaux !
🌾 J’ai passé dans mon permapotager, puis dans ma cuisine, bien plus de temps que sur les réseaux sociaux. J’ai pris une photo de mes fleurs de courgette cuisinées en deux secondes parce que sinon, pardi, mon plat refroidit. J’ai partagé mon dîner avec mon Homme et nous avons passé une soirée très agréable, tous les deux. De ce moment pour lequel je ressens une profonde gratitude, je vous offre ma recette végétarienne de fleurs de courgettes en tempura, farcies aux herbes du jardin, au fromage de chèvre et aux graines, qui nous a régalés !
👩🏻🍳 Voici ma recette:
Torréfier quelques cacahuètes et graines de tournesol (locales, bio, en vrac)
Faire gonfler une bonne poignée de flocons d’avoine (bio, locales, en vrac) dans un verre de lait végétal (bio) pendant 30 minutes
Préparer une farce en mixant les flocons d’avoine avec les graines, un fromage de chèvre frais (bio, local, à la coupe), une vingtaine de feuilles de menthe marocaine et quelques feuilles de livèche (permapotager). Assaisonner.
Ôter le pistil des fleurs de courgettes (permapotager), garnir avec la farce obtenue, bien refermer les pétales
Tremper les fleurs de courgette dans une pâte à tempura (recette déjà donnée ici), et faire frire pendant moins de 2 minutes.
💚 Vous dirais-je la joie dans leur regard ? Vous conterais-je la fierté dans leur posture ? Vous décrirais-je le plaisir dans leurs sourires ? Cette semaine avec mes élèves nous avons récolté nos premiers petits pois du permapotager du collège. Quasiment 3 kilos ! Nous les avons dégustés juste cueillis, crus avec leur cosses : un doux délice, une découverte pour certain.es, une révélation pour d’autres ! Nous avions l’intention de partager notre précieux butin avec l’ensemble des demi-pensionnaires du collège, mais cette semaine il y a eu une grève de cantine… Du coup, le butin a été partagé entre tou.te.s les apprenti.e.s permaculteurices. J’ai eu droit à ma part moi aussi ! (Mais ne suis-je pas moi-même une apprentie permacultrice !)
👩🏻🌾C’est tellement gratifiant pour moi de récolter petits pois et gratitude pendant ce moment avec mes élèves. C’est tellement ressourçant de partager un moment de permaculture pendant ma journée de travail : tensions oubliées, fatigue envolée, détente retrouvée. C’est tellement revigorant d’échanger sur les pratiques permaculturelles et de constater que ça fait sens, logiquement, presque instinctivement, pour les enfants.
💚 De ces petits pois, je prolonge le bonheur. Après la récolte euphorique entourée de mes élèves vient le moment de la cuisine et enfin celui de la dégustation, tous les deux plus intimes mais pas forcément moins intenses ! J’ai choisi de réaliser une tartinade de petits pois, chèvre et menthe. En ce moment, avec ces chaleurs, à la maison nous avons déjà activé le mode apéritifs dînatoires avec des préparations variées sur la table où chacun.e picore à sa faim !
👩🏻🍳 Voici ma recette pour deux pots de tartinade :
Écosser 400 g de petits pois (permapotager) et, astuce antigaspi oblige, réserver les cosses pour les cuisiner en velouté ou soupe froide de saison!
Faire cuire 10´ les petits pois dans un bouillon de livèche (permapotager) avec deux gousses d’ail (bio, local, vrac). Ajouter quelques feuilles de menthe marocaine (permapotager) 2 minutes avant la fin de la cuisson.
Égoutter et refroidir immédiatement pour fixer la couleur des pois.
Mixer les petits pois, l’ail et la menthe avec un fromage de chèvre frais (bio, local et à la coupe), un filet d’huile d’olive (bio, en vrac) et assaisonner à la fleur de sel (locale, en vrac).
C’est prêt, servir avec sur des tranches de pain ou avec des gressins : bonne dégustation à tou.te.s !
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