🌱Graine du jour : Gnocchis aux orties sauvages🌱

🤍 Comme il est bon de célébrer le printemps, le retour des beaux jours, celui des mains dans la terre, des bourgeons qui éclosent, des chants des oiseaux et des jeunes plants qui émergent. L’énergie vitale se manifeste à nouveau, elle qui s’était endormie. Sentons-la dans nos vies, ressentons-la dans nos chairs, célébrons ce renouveau dans chacune de nos cellules.

💚 J’aime le printemps ! J’aime voir en chacune des plantes et des herbes qui sortent de terre la possibilité d’une dégustation, d’un festin, d’une nourriture pour tous les sens ! Devant moi, à quelques pas de la cuisine, elles dressent fièrement leurs feuilles opposées et dentées, rayonnent de leur vert si frais, impressionnent par leurs piquants si puissants : les orties ! Je m’accroupis pour me mettre à leur niveau, les remercie d’être présentes encore cette année au jardin et leur demande la permission d’en cueillir un peu pour mon repas du soir.

💚 Je suis une vie parmi la vie, je ressens une gratitude infinie pour cette richesse sauvage dans mon jardin, je me laisse volontairement gagner par cet ensauvagement salvateur. Je prélève quelques tiges d’orties sans bouleverser l’harmonie de la biodiversité : je laisse leur part aux escargots jaunes des haies qui s’en régalent eux aussi ! Je contribue à un monde vivable pour les générations futures avec une alimentation essentiellement végétale et locale : mes convictions écologiques sont alignées avec mes sens, mes pratiques : la dégustation n’en est que plus savoureuse !

👩🏻‍🍳Voici ma recette des gnocchis aux orties sauvages pour 4 personnes :

Cueillir environ 30 tiges d’orties pour en récolter 200 g de feuilles (avec des gants !)

Faire blanchir à l’eau bouillante 3 minutes

Égoutter et mixer

Mélanger avec 200 g de farine T80 (bio, locale et en vrac)

Former des boudins (comme avec de la pâte à modeler), couper à la taille désirée et faire rouler sur une fourchette pour obtenir un crénelage sur les gnocchis (ça sert à accrocher la sauce!)

Faire cuire dans de l’eau bouillante salée environ 3 minutes (les gnocchis doivent remonter à la surface) et égoutter.

Faire revenir dans de l’huile d’olive (bio, en vrac) avec deux gousses d’ail écrasées (bio, local, en vrac), ajouter de la crème de soja (bio, locale) et servir avec du persil (permapotager) et quelques copeaux d’emmental râpé (bio, en vrac) !

Belles cueillette et dégustation à tou.te.s !

L’Engraineuse #LÉcologieFaitMonBonheur

🌱Graine du jour : Printemps🌱

🌱 Qu’il est bon de célébrer l’équinoxe de mars, portail d’entrée dans le printemps. Le sabbat d’Ostara qui célèbre cette nouvelle saison prend sa place naturellement dans mes célébrations, lui qui donne le départ tant attendu de la reprise de la vie au jardin, au permapotager et sous la serre, lui qui permet le retour des pieds nus, lui qui autorise les soirées à traîner sur la terrasse. Qu’il est tellement bon, pour moi, en ce moment précis de ma vie, de tourner une page, d’aspirer à un renouveau et de me laisser porter par cette énergie de vie, par cette nouvelle dynamique printanière. Au prix d’un effort surhumain, je suis partie en promenade avec ma fidèle chienne, et j’ai glané de petites fleurs sauvages pour préparer mon autel de célébration : j’en reviens déjà réchauffée, revigorée, rassérénée.

🌍Dans ce printemps, symbole fort de renouveau vital, je souhaite puiser la force nécessaire pour affronter la situation professionnelle difficile que je traverse, ou l’énergie nécessaire pour en changer. De ce printemps je souhaite voir advenir un renouveau salvateur dans nos vies fragilisées, malmenées, à tous et toutes. Coïncidence incroyable, c’est aujourd’hui que le Giec vient de rendre son rapport présentant les synthèses de l’action à mener pour éviter de basculer dans un monde que nous maîtriserons plus, un rapport plus pessimiste que jamais sur l’évolution du climat avec un réchauffement de 1, 5 degrés atteint d’ici 2030, demain. Cette synthèse devrait fédérer politiques et médias, guider l’action publique et bouleverser les pratiques personnelles. Ce devrait être le socle sur lequel notre société se déconstruit et se reconstruit, les bases d’une nouvelle façon d’être vivant.e.s, les fondations d’une nouvelle relation au reste du vivant.

🔥 Les pratiques préconisées dans ce rapport, je les ai mises en place dans ma vie personnelle depuis longtemps. Des mesures pragmatiques, des gestes, des actions, à faire ou ne pas faire. Je n’ai pas eu besoin d’en apprendre la liste, je n’ai pas eu besoin de m’inquiéter pour le climat et la survie de l’espèce humaine parmi le reste de la biodiversité pour les appliquer. Je n’ai pas besoin de faire des efforts pour les intégrer dans mon quotidien : elles relèvent du bon sens, sont simples, naturelles et participent à mon épanouissement, voire mieux à mon émancipation. Elles alignent mes convictions profondes, mes connaissances et mes aspirations personnelles, me rendent puissante. Ces pratiques ont infusé dans mes pratiques professionnelles, m’ont amené à un engagement écologique, écoféministe, ont appelé un réveil spirituel de reconnexion profond au vivant.

💚 Ces pratiques m’ont fait expérimenter d’autres formes de relations interpersonnelles, d’autres manières d’interagir entre humain.e.s et avec le monde qui m’entoure. Dans les cercles de personnes engagées, émues et émerveillées du vivant dans lesquels j’évolue désormais, nous pratiquons la communication non violente, la gestion par consentement, l’écoute active et silencieuse, la gouvernance partagée. Nous chantons ensemble, nous formons des cercles de parole, nous nous donnons la main, nous prenons soin les un.e.s des autres, nous partageons des promenades, nous organisons des séances de partage de pratiques artistiques, culinaires ou manuelles. Nous partageons des rires et des larmes pour en faire quelque chose de beau, de résilient, de plus fort. C’est parce que nous sommes profondément changés à l’intérieur par nos pratiques écologiques que nous savons inventer et pratiquer d’autres façons d’entrer en relation les un.e.s avec les autres et c’est beau.

🌱Ce printemps qui commence cette année dans un contexte de contestation sociale intense et légitime et des politiques locales et nationales hors sol m’invite à questionner l’élan de vie qui s’empare de nous en cette douce journée sous le soleil. Je suis pleine d’espoir à propos de ce que nous saurons faire cet élan, de cette énergie. Je suis pleine d’espoir sur la joie d’apprendre ensemble à faire différemment, sur la bouscule émancipatrice qui nous attend. En réalisant mon autel de gratitude pour ce printemps qui arrive, je nous souhaite de basculer grâce aux préconisations du Giec pour généraliser cette façon de faire société que je connais, que j’expérimente, que je pratique déjà avec quelques-un.es. Cette société n’est pas une utopie, elle existe, elle fonctionne. Je suis pleine d’espoir car je suis porteuse de cette nouvelle façon de vivre, j’en sème des graines pour témoigner du bonheur à prendre soin de nous tous et toutes, humains et humaines, vivants et vivantes.

Je vous souhaite une excellente fête d’Ostara sous le signe du renouveau profond !

L’Engraineuse #LÉcologieFaitMonBonheur

🌱Graine du jour : Festin sauvage🌱

💚 Je n’aurais pas envisagé de célébrer l’arrivée du printemps autrement qu’en étant dehors, avec le vivant qui m’est à la fois si cher et si familier : les autres animaux de mon jardin et les végétaux de mon permapotager, avec le vent emmêlant mes cheveux, avec les rayons du soleil caressant enfin ma peau. De mes déambulations au jardin, nourriture spirituelle, je retire la sensation de me sentir tellement vivante, corps et âme unis dans le langage universel du vivant, je célèbre le renouveau, porteur d’espoir et je n’ai besoin de rien d’autre pour être comblée, heureuse.

👩🏻‍🌾 Mes mains frôlent, touchent timidement ce vivant fragile qui renaît, ma peau a besoin de ce contact. Mes yeux ne savent plus où s’arrêter, ils sont saturés de beauté, partout, de la fragilité et des balbutiements de vie tout autour de moi. Je m’enivre déjà de délicieux parfums, quel régal. J’aime ma relation intuitive, sensorielle, animale à mon jardin. Passée cette première exploration de mon endroit, je nomme ce qui m’entoure et que je connais, ce que je redécouvre avec joie chaque année. Les noms de chaque fleur, chaque arbuste, chaque arbre me reviennent, comme une poésie que je sais réciter avec le cœur tant elle m’a marquée. J’adresse un mot à chacun.e, à haute voix ou en pensée, j’en salue certain.es et en câline d’autres, nous sommes ensemble, réunis à nouveau.

🤚🏻 Enfin, je commence à cueillir certaines plantes, celles que j’ai mis du temps à apprivoiser, celles qui ne se font pas remarquer par des atours exceptionnels, celles à côté desquelles on passe sans les voir si on n’y prête pas d’attention. Syndrome de la dernière choisie en équipe de sport au collège ancré à vie, j’éprouve pour elles une tendresse tout particulière, je sais. Achillée, consoude, bourrache, pissenlit, orties, ces plantes sauvages sont sorties de la terre, seules, respect. Elles ont tant à offrir de goût, de propriétés médicinales ou nutritives. Elles offrent le menu pour qui sait les reconnaître et les cuisiner. Je prends un plaisir infini à la cueillette des plantes sauvages de mon jardin : elle apporte une satisfaction intense, tout comme la récolte au permapotager, mais supporte également quelque suspens : quelle plante vais-je cueillir ? quelle quantité sera disponible ? J’ai la chance d’avoir cette capacité à considérer le vivant autrement, ce pouvoir de sorcière oublié au fil des siècles, de savoir utiliser ces plantes au jardin, dans ma salle de bain ou encore dans ma cuisine. Quand je cueille je comprends que mon pouvoir d’autonomie et d’émancipation est infini, l’écologie s’incarne alors dans mon geste et cette notion prend tout son sens.

👩🏻‍🍳 Avec ma cueillette du jour, j’ai cuisiné un repas. Un repas de fête du printemps, une célébration d’Ostara. C’est un repas que j’ai offert à ma famille, cœurs apaisé et gonflé d’amour de mon amour pour eux. Au menu de ce repas nous avons commencé par des mises en bouche pendant l’apéritif : j’ai servi un houmous à l’achillée millefeuille servi avec des tranches de pain et des tempuras de feuilles de consoude, à grignoter avec les doigts. Ensuite nous avons dégusté des samoussas farcis à l’ortie et ricotta faite maison, un oeuf cocotte bio aux fleurs de plantain cuites à la vapeur, le tout accompagné d’une salade à la roquette, cresson et fleurs de chou pak choï du permapotager, ainsi qu’aux feuilles de pissenlit et fleurs de pâquerettes. Enfin, nous avons terminé la partie salée du menu avec un camembert rôti au four accompagné de pesto de feuilles de bourrache.

💚 Si ce menu sauvage était tout en simplicité, l’expérience inédite proposée marquera je l’espère les esprits de ses saveurs et achèvera d’imprimer la pleine conscience de la nécessité de protéger l’ensemble du vivant, ce qui en fait un festin. Ce festin sauvage comme un rituel pour ensauvager nos vies : y remettre de la vie, de l’animalité, de la folie. Un festin sauvage pour renouer en bonne intelligence avec notre condition d’êtres vivants, pour nous réapproprier à notre façon des traditions ancestrales faites de bon sens. Un festin sauvage parce que sous nos vêtements, costumes malheureux de conventions sociétales imposées tels des carcans contraignants, notre cœur ne demande qu’à battre à l’unisson de toute vie, réunie dans le même espoir, sous le même soleil de printemps.

🌱Et vous, avez-vous déjà dégusté des plantes sauvages?

🌱L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

🌱Graine du jour : Printemps🌱

Il est enfin arrivé après une année qui m’ a semblé interminable, le printemps. Avec lui, le soleil qui réchauffe ma peau et mon cœur, les floraisons dans le jardin, le renouveau. Avec lui, les oiseaux dans les arbres, les agneaux dans les prés, la renaissance. Avec lui, le sentiment qu’à nouveau, les possibles s’offrent à moi, les promesses de la vie.

Le printemps est la première saison du cycle de la vie, de la roue de l’année. Je l’accueille comme il se doit pour sentir le soleil et la chaleur s’imprimer à nouveau dans mon corps qui se nourrit de son énergie et dans mon âme qui aspire à la lumière. Je le ressens comme il apparait pour reprendre ma place au sein du reste du vivant qui sort aussi de sa torpeur hivernale, j’en saisis tous les enjeux. Je le célèbre comme il le mérite ce printemps par qui tout recommence ou tout peut commencer.

Le printemps est une fête que je célèbre, un sacre que je danse, un air que je chante, un cadeau que je reçois avec un bonheur infini. C’est Ostara, le sabbat qui marque son arrivée et l’équinoxe qui nous place en ce jour si spécial à égalité de jour et de nuit en tous points de la planète. Quel vertige quand on y pense, quelle connexion entre tout le vivant aujourd’hui! Je suis tellement heureuse de célébrer Ostara aujourd’hui et tellement en résonnance avec le printemps qui arrive!

Pour célébrer Ostara, l’équinoxe et le printemps, je m’invente des rites, je suis mon instinct, je m’immerge comme toujours dans la simplicité du monde végétal ou animal pour trouver l’inspiration. Alors j’ai passé la journée dehors sous le soleil à m’émerveiller de la beauté des plantes du jardin, de celle des premiers plants levés dans la serre. J’ai préparé un repas avec les premiers légumes de printemps, asperges et fèves. J’ai réalisé un centre de table pour décorer la maison à partir de mousse, verdure printanière, de bougies qui apportent la lumière et que j’ai moulé dans des coquilles d’œufs dont certaines sont teintes naturellement avec du jus d’épinards, œufs comme la cellule-oeuf, première étape de toute vie. Enfin de petites pâquerettes qui semblent s’ouvrir spécialement aujourd’hui dans mon jardin sont disposées en cercle qui symbolisent la roue de l’année.

Et vous, avez-vous célébré l’arrivée du printemps?

Engrainons-nous les un.e.s les autres!

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

🌱Graine du jour : C’est le printemps🌱

Dans ce contexte particulier de confinement, un peu de légèreté ne peut pas faire de mal! Aujourd’hui c’est le jour du printemps, l’occasion pour moi de faire le point sur mon dressing minimaliste printemps-été. Ça ne veut pas dire que je commence à tout porter dès aujourd’hui, quoique le soleil est au rendez-vous aujourd’hui!

Depuis l’année dernière j’ai un dressing minimaliste de 30 pièces pour deux saisons: automne-hiver et printemps-été. Il y a 6 pièces en commun dans ces deux sélections, ce qui me fait environ une cinquantaine de pièces en tout.

En réduisant le nombre de vêtements dans mon dressing je me suis aperçue que j’avais des pièces qui ne pouvaient être portées que pour des occasions spéciales, des pièces qui ne s’accordaient pas entre elles et des pièces oubliées dans le fond d’un tiroir depuis un moment et qui n’étaient jamais portées. Elles ont fait l’objet d’un tri lorsque j’ai commencé ma démarche de dressing minimaliste : je les ai données sur Geev ou dans les bornes de recyclage du Relais, vendues sur Vinted et ma fille en a même récupéré quelques unes. J’ai gardé un tiroir avec des vêtements que j’aime encore et qui serviront pour remplacer les pièces de mon dressing au fur et à mesure de leur usure. Cette année je n’ai plus besoin de faire ce gros tri et c’est un vrai bonheur de ne plus avoir à faire ce travail!

J’ai gardé dans un premier temps des pièces qui me convenaient, m’allaient bien et déjà présentes dans mon dressing. Mais en limitant mes pièces je me suis aperçue qu’il fallait donner une tendance plus intemporelle à cet ensemble. Cette quête est passée notamment par un besoin de pièces moins imprimées, qui, peuvent vite me lasser ou peuvent rapidement apparaître datées (ce qui l’étape juste avant celle d’être vintage et donc de nouveau à la mode!). Pour compléter mon dressing au fur et à mesure de son usure, j’ai donc misé sur des pièces de seconde main ou des vêtements faits main.

Voici donc les 30 vêtements de mon dressing printemps-été!

Il y a 2 vestes: une veste en jean et une saharienne kaki, 2 pantalons : un jean et un pantalon noir (que j’ai piqué -avec son accord- à mon fils), 6 robes -dont 2 faites main- , 3 pulls : un noir basique, une veste beige/naturel et un pull en coton bleu tricoté main, 9 tops/tee-shirts dont 2 faits main et 3 tee-shirts issus de marques éthiques, écoresponsables et locales et 6 jupes dont 2 faites main. J’ai 2 paires de chaussures : une paire de birkenstock d’occasion achetée avant le confinement (!) et ma paire de tennis de l’année dernière.

Cette combinaison minimaliste avait très bien fonctionné pour moi l’année dernière et j’ai retrouvé le plaisir de porter tous mes vêtements. Parmi mes robes, il y a en tout de même une que je porte depuis 15 ans et qui montre des signes de fatigue… cela me laisse un peu de marge pour me faire une couture d’été pour la remplacer!

Et vous, profitez-vous vous aussi du changement de saison pour faire le tri dans votre dressing?

Belle journée de printemps à tous et prenez soin de vous!

L’Engraineuse #lequotidienfaitmonbonheur