🔋Graine du jour : La moins pire !🔋

⚖️ Il m’est souvent nécessaire, pour mener une vie écologique, de peser le pour et le contre, de prendre le temps d’identifier les tenants et les aboutissants, de choisir parmi d’autres la solution la moins pire. Entre un aliment issu de l’agriculture biologique ou un autre local. Entre un produit à forte empreinte écologique et son voisin plus vertueux mais emballé de plastique. Entre de la seconde main en polyester ou du neuf en lin. Entre un objet éco-conçu que je peux me faire livrer et un objet moins bien acheté dans une boutique près de chez moi.

⚖️ Je ne suis jamais satisfaite de ces concessions, de ces renoncements : mes arbitrages se font en connaissance de cause, faute de mieux. Si en revanche la solution est parfaite, elle est véritablement source de joie : tel légume de saison acheté chez mon producteur-voisin en permaculture, telle robe en coton bio dénichée dans ma boutique de seconde main de quartier, tel objet durable chiné en brocante lors d’un marché vintage.

🚗 J’ai du me séparer de ma voiture en fin d’année 2022. Elle avait 15 ans, ne freinait plus et les nombreux avis récoltés chez différents garagistes étaient convergents, le système de freinage était irréparable. J’ai d’abord envisagé de ne pas renouveler mon véhicule, et, pendant 3 mois, j’ai utilisé des transports en commun, les cars transgironde. Ils ne circulent pas tous les jours et leur fréquence est limitée : j’ai été parfois embêtée pour rentrer du travail et pour me rendre à mes rendez-vous médicaux, ce choix n’était pas viable. Avec un budget limité et des convictions écologiques, la quête d’un nouveau véhicule n’a pas été simple.

🔌 Voiture thermique ou voiture électrique ? Voiture neuve ou d’occasion ? La fabrication d’un véhicule électrique est lourde sur le plan environnemental : extraction de métaux lourds (lithium) pour fabriquer sa batterie, consommation d’eau pour cette extraction, fabrication à l’autre bout du monde et transport pour l’acheminer en France : le bilan est sans appel, les émissions de carbone sont bien plus importantes pour une voiture électrique que pour une voiture thermique et son impact environnemental est bien plus néfaste.

🌱 En revanche, à l’usage, il n’y a plus débat, les émissions de carbone sont imbattables, d’autant plus avec le mix énergétique de notre pays (et j’ajoute plus encore mon contrat d’électricité chez Enercoop qui finance les énergies renouvelables !). À moyen terme, dès 10000 km parcourus, le bilan carbone est en faveur de la voiture électrique. De même pour les émissions de particules fines, les voitures électriques sont plus vertueuses.

🚗 C’est ainsi que, en connaissance de cause, j’ai rompu le défi rien de neuf que je tenais sans faille depuis 2018 pour acheter une petite voiture électrique neuve, la moins chère du marché. C’est, compte tenu des infrastructures qui m’entourent, de mes habitudes de déplacement, de mon budget, la solution la moins pire !

🔋 Et vous, dans quelle situation avez-vous dû choisir la solution la moins pire pour l’environnement ?

L’Engraineuse #LÉcologieFaitMonBonheur

✨Graine du jour : Pop-Corn✨

🤦🏻‍♀️ Je viens de passer devant la vitrine d’un espace de réalité virtuelle sur laquelle une affiche présentant un homme avec un casque sur les yeux annonce : « Venez avec vos amis apprendre à survivre sur Mars ». J’ai pensé que c’était quand même bien dommage de devoir payer pour mettre un casque et n’être finalement que virtuellement avec ses amis pour apprendre la survie sur Mars, alors qu’il suffit d’ouvrir les yeux sur la situation écologique actuelle pour avoir envie d’apprendre, gratuitement de surcroît, à survivre, en tant qu’espèce, sur Terre! Je suis pourtant très joueuse ! Vous aussi ? Allez, on fait une partie? ! La règle du jeu est simple, nous devons remplir notre mission : sauver la planète du réchauffement climatique en limitant notre empreinte écologique. Comment y arriver ? Il s’agit d’explorer les trois mondes de la déconsommation, en n’investissant que dans ce dont on a réellement besoin et d’éviter de se débarrasser trop vite d’objets qui peuvent resservir différemment, de redonner du sens à sa consommation. Tout le monde est prêt ?

🌍 Première tour de la partie, premier monde à explorer : celui où nos objets sont transformés quand ils arrivent en fin de vie. On commence doucement… Pour passer le niveau 1: Action ! Transformer une chaussette trouée en tawashis, ces éponges lavables d’origine japonaise que l’on peut réaliser à l’aide d’un métier à tisser et qui remplacent nos éponges en plastique jetables. Pour passer le niveau 2 : Action ! Couper et coudre une housse de couette usée en sacs à vrac et/ou pochons pour mon calendrier de l’avent. Vous pouvez tirer une carte Échange et faire le troc d’une demi-journée de machine à coudre contre quelques pots de confiture ! Pour passer le niveau 3 : Action ! Métamorphoser un meuble d’une chambre d’enfant en changeant les poignées et donnant un bon coup de pinceau pour changer sa teinte et l’utiliser dans une autre pièce. Vous pouvez tirer cette fois une carte Recyclerie : location d’une ponceuse possible ! J’ai passé ces premiers niveaux haut la main, et vous?

🌎 Deuxième tour de la partie, on se retrouve dans le 2ème monde à explorer ! La partie devient plus stimulante puisque dans ce monde il s’agit de détourner des objets de leur usage (désuet le plus souvent) pour les utiliser au quotidien et éviter l’achat du produit offrant la fonction désirée. Pour passer le niveau 1 : Action ! Utiliser une carafe comme vase pour les fleurs. Attention : si la carafe est vintage ou de seconde main, vous avez gagné un bonus ! Pour passer le niveau 2 : Action ! Détourner une petite barrique (le défi est valable aussi avec un touret d’électricien ou une caisse de bouteilles de vin) pour s’en servir comme table basse. Pour passer le niveau 3 : Action ! Transformer des palettes de chantier en meuble dans la maison, table basse ou meuble de télévision. Vous pouvez utiliser deux cartes Recyclerie différentes : la carte Louer le matériel nécessaire ou celle Apporter les palettes sur place pour apprendre à construire le meuble (la 2ème option permet de gagner en compétence, elle vous donne droit à un bonus elle aussi !)

🌍C’est parti pour le dernier tour de jeu, qui est encore dans la course ? Le troisième monde est le top du top, celui du Graal écologique, c’est celui dans lequel un même objet a plusieurs fonctions à la fois : un seul achat ou un seul aménagement répond ainsi à différents besoins, c’est la clé du minimalisme et de la fin de la dépendance à la consommation ! Pour passer le niveau 1 : Action ! Posséder un vêtement qui peut être porté en toute saison, en (presque) toute occasion, selon les accessoires qui l’accompagnent. Pour passer le niveau 2 : Action ! Aménager un espace dans sa maison qui soit multifonction : chambre d’ami, bureau et atelier de couture ou cellier, buanderie, serre ou encore couloir, coin lecture, espace yoga. Pour passer le niveau 3 : Action ! Disposer d’un ingrédient multifonction, zéro déchet, local et bio dans son garde-manger qui peut servir de base à la fois à la réalisation de plats sucrés et de plats salés, pour éviter la multiplication des bocaux et réduire la taille ou le nombre des placards nécessaires pour le stockage des denrées alimentaires.

🏅Ce que j’aime dans ce jeu, c’est qu’on est tou.te.s dans la même équipe ! Si je gagne, nous gagnons tou.te.s ! Nous gagnons tou.te.s à économiser les ressources de la planète, nous gagnons tou.te.s à préserver les écosystèmes, nous gagnons tou.te.s à diminuer notre empreinte carbone. Surtout, nous gagnons tou.te.s en compétences d’imagination et de savoir-faire et en réappropriation de nos espaces et de nos vies.

👏🏻 Pour celleux qui ont eu un bonus, bravo! Vous venez de gagner la recette réalisée avec mon ingrédient multifonction. C’est le maïs, du maïs bio, local et acheté en vrac qui, transformé me permet d’improviser un apéritif entre amis, un goûter avec mes adolescents et même une soirée en amoureux devant un bon film.

👩🏻‍🍳 Sur la photo, c’est une version salée pour un apéritif dont voici la recette :

Faire éclater les grains de maïs dans une cuillère d’huile d’olive dans une casserole avec couvercle.

Quand le pop-corn est formé, ajouter à nouveau une cuillère à soupe d’huile d’olive, du persil ciselé (permapotager), 2 c. Aà soupe de ketchup de tomates vertes (fait maison avec les tomates du jardin, recette déjà partagée ici), mélanger le tout, c’est prêt!

✨À vous de semer votre graine en partageant en commentaire les mondes et les niveaux franchis!

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

✨Graine du jour : De grands complices✨

✨Des blessures de vie… Les visibles, les apparentes, cicatrices comme des trophées, séquelles tels des fardeaux, plâtres dédicacés et béquilles discriminantes. Suite à mon accident de trottinette électrique, mes dents sont toujours fragiles et déchaussées et je porte un appareil dentaire, 6 bagues. Je prends sur moi pour la souffrance physique, c’est plus difficile pour la souffrance morale de ne pas me reconnaître encore dans la glace. Je fais avec, au quotidien, je mets la main devant la bouche lorsque je déjeune et lorsque je souris, je porte le masque plus souvent. Je zozotte en faisant cours devant mes élèves, je me retiens de chanter. Je me raisonne aussi, car je sais que la guérison, si elle est prend du temps, arrive doucement, et sûrement. J’exprime ma gratitude, malgré tout, de ne trembler que pour mes dents.

✨Des blessures de vie… Les discrètes, les invisibles, celles que l’on cache aux autres ou à soi-même parfois, celles que l’on refuse de nommer comme telles ou que l’on pense gérer. Un sentiment d’insécurité, des rêves pendant lesquels je tombe indéfiniment sans jamais atterrir, une peur exacerbée de glisser dans la terre humide avec mes bottes pendant mes promenades d’hiver, la peur viscérale de tomber encore, dans des escaliers, du balcon, d’une estrade, l’appréhension de mouvements trop brusques à côté de moi… Je fais avec cette nouvelle fragilité au quotidien, ma nouvelle fragilité, je prends sur moi pour ne pas le partager, je me zozotte dans ma tête pour me donner du courage et pour tenter de me raisonner. Je vois bien que je suis devenue froussarde, peureuse et même gauche d’être trop prudente. Je sais bien que je n’ai pas envie que les autres me voient ainsi. La guérison sera plus longue encore pour cette blessure invisible.

🚲 Moi qui étais si heureuse d’avoir eu pour les fêtes de fin d’année un nouveau vélo (vintage !) pour me déplacer en ville, moi qui avais tellement hâte de faire presque la course avec le tramway, moi qui souhaitais plus que tout gagner en autonomie dans mes déplacements, j’ai pourtant tardé à utiliser mon vélo. Il y a eu ce premier lundi de rentrée, dans mon nouveau collège, où j’aurais pu commencer à l’utiliser, mais je me suis dit que ce n’était pas raisonnable de chambouler toutes mes habitudes d’un coup ! Le lendemain, j’avais encore du matériel à ramener au collège, ce n’était pas si pratique en vélo. Le mercredi j’étais super motivée, mais je suis partie super en retard de l’appartement… ce qui ne m’arrive jamais d’habitude. C’est cet après-midi là que j’ai compris. C’est précisément là que je me suis révélé les choses à moi-même. Des blessures invisibles…

🌧 Le lundi suivant, il a plu, et comme je ne suis pas vraiment équipée pour faire du vélo sous la pluie, j’ai pris cet événement météorologique comme un signe, c’était encore trop tôt. Puis est arrivé le mardi, mais n’est-ce pas bizarre de se mettre au vélo un mardi ? Le mercredi je n’ai cours que le matin, est-ce vraiment utile de déployer mon énergie pour si peu? L’après-midi je l’ai ressentie, cette fatigue sur laquelle je n’arrivais pas vraiment à mettre de mots auparavant. Fatiguée de ne plus me reconnaître, fatiguée de ne plus maîtriser de mon quotidien, fatiguée du temps passé à me reconstruire. Des blessures invisibles… Une deuxième semaine est ainsi passée d’excuses en excuses pour rester piétonne.

🎤 Lundi dernier, mon vélo aurait été bien pratique pour aller chanter le soir avec ma chorale, mais commencer par rouler à deux roues de nuit, ce n’est pas sécurisant, je ne m’en suis pas sentie capable. Je ne suis pas allée chanter. Moi, je ne suis pas allée chanter ! Parce que je n’ai pas osé enfourcher mon vélo. Là, j’ai su. J’ai su que si je ne menais pas ce combat pour me retrouver moi-même, pour me retrouver telle que je m’épanouis : fille assoiffée de chants, de liberté, d’autonomie, je ne serai plus jamais heureuse.

💚Mardi matin, aussi fière que fébrile, j’ai repris ma vie en mains. J’ai sorti mon beau vélo, j’ai pédalé, pédalé… J’ai pédalé comme si ma vie en dépendait. Ma vie en dépendait d’ailleurs peut-être un peu…. Mais oui que c’est bon de me sentir autonome, indépendante, cheveux au vent et sourire aux lèvres ! Que c’est bon de ressentir cette liberté, loin des rails tout tracés de mon tramway habituel, envie de profiter encore un peu de la lumière du jour et de rouler sur les quais ! Qu’il est agréable de sentir mon corps tellement vivant, de sentir mes muscles se contracter pour pédaler autant mon esprit se détend et que mon âme vagabonde de ce nouveau point de vue qui me fait redécouvrir ma ville. Qu’il est précieux de renouer avec mes aspirations, de retrouver le feu de l’envie, du possible, de l’impossible ! Que c’est extraordinaire de ne plus avoir peur!

💚Mon vélo vintage et moi allons devenir de grands complices de la nouvelle version de moi après mon accident, mon expérience, mes blessures de vie. Vive l’énergie renouvelable de l’huile de rotule, vive les mobilités vraiment très douces, vive le vintage durable ! Vive l’empreinte carbone au plus bas, vive l’écologie urbaine, vive la seconde main ! Vive le bien-être, vive l’émancipation, vive mon vélo !

✨Et vous, avez-vous adopté le vélo pour vos déplacements urbains?

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

✨Graine du jour : Polémique✨

✨Faire sa part, adopter des gestes écologiques, être un colibri, améliorer son bilan carbone… ne servirait pas à grand’chose paraît-il. Si nous étions tou.te.s super écovertueux, avec une empreinte écologique de 2 tonnes de carbone par an comme recommandé, nos émissions de gaz à effet de serre ne diminueraient que de 25 %. C’est, selon le point de vue de chacun.e, bien peu, déjà pas mal ou carrément insuffisant. Pour certain.e.s, cela ne sert à rien face aux enjeux de diminution liés aux décisions politiques, économiques, à grande échelle. Pour d’autres, ces gestes semblent indispensables. Même dans ce contexte extraordinaire où notre survie est en jeu, aucune chance d’être uni.e.s autour d’un consensus : la polémique est lancée…

✅ Je suis de celles qui pensent que ces gestes quotidiens sont indispensables. Je pense aussi que c’est primordial de les mettre en place dans son quotidien. J’irais même jusqu’à dire qu’ils sont la condition sine qua non de la bascule écologique que nous attendons tou.te.s !

♻️ Faire l’expérience du pas de côté pour réduire ses déchets, c’est ouvrir son esprit au monde d’après. Expérimenter la sobriété, c’est s’enrichir de nouveaux discours, de nouvelles relations, de nouvelles émotions. Ralentir, c’est éduquer notre cerveau et notre corps à davantage de bien être. Réfléchir à sa (sur)consommation c’est remettre en question les injonctions de la société. Vivre les solutions écoresponsables, c’est faire l’expérience d’un alignement apaisant avec sa conscience, l’environnement et le vivant. Donner à voir un quotidien sans plastique, c’est rassurer celleux qui n’osent se lancer. Partager ses gestes écoresponsables, c’est inspirer celleux qui pensent que c’est impossible, insurmontable. Commencer par sa vie personnelle, c’est s’outiller, gagner en compétences pour propager la démarche dans sa vie professionnelle. Transformer son chez soi c’est ouvrir une porte intime à l’engagement, à l’activisme, au renouveau politique tellement attendu pour notre bascule écologique.

💚 Je continue donc, jour après jour, semaine après semaine, ma démarche zéro déchet. Je mesure le chemin personnel parcouru depuis mon entrée dans la démarche, je reconnais mon émancipation, mon gain en autonomie et mes nouvelles compétences acquises à vivre mon quotidien sans déchet. J’exprime ma gratitude pour mon bonheur à renaître dans l’alignement de mes valeurs.

✨A vous de semer votre Graine en racontant en commentaire l’effet de la démarche zéro déchet dans votre vie personnelle.

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur

✨Graine du jour : Parmentier de morilles✨

✨Belle soirée de réveillon à tou.te.s celleux qui célèbrent Noël ce soir ! Il y a plusieurs façons de réduire son impact environnemental lors de festivités, quelle que soit la fête, quelle que soit la célébration ! Personnellement j’ai commencé à y être sensible il y a plusieurs années déjà, d’abord parce que ça me semblait être du bon sens, tout simplement. Puis cela m’a semblé carrément urgent au regard de l’état alarmant de la planète et des vies, inégales et menacées, que nous partageons à sa surface. Désormais cela me semble tellement naturel, tout comme cela parait naturel à ma famille.

🤷🏻‍♀️ Pourquoi s’engager à titre individuel pour l’environnement à cette période spéciale ? Pourquoi interroger son impact, surtout pendant des festivités? Les raisons environnementales et vitales sont évidentes, et malgré tout nous sommes encore trop peu à les prendre en compte dans nos choix. Ce que je sais de mon expérience, c’est qu’il y a aussi plein de bonnes raisons de le faire, à titre personnel, égoïstement, pour soi ! Alors si la démarche altruiste ne vous motive pas vraiment, essayez quand même, faites-le pour vous : c’est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire ! Inscrire ces festivités dans une pratique écovertueuse apporte une paix à la conscience qui nous dépasse et nous connecte avec le vivant dans son ensemble, elle nous ouvre le monde. Cette pratique met en lumière notre pouvoir d’action dont nous avons cru longtemps être dépossédé, elle nous émancipe et nous libère ! Elle nous permet de gagner encore en joie, en estime de soi et en amour des autres. Pratiquer des rituels écoresponsables pour les fêtes permet d’éduquer, d’élever nos enfants, notre famille, à ce que sera le quotidien des générations futures, demain. Et parce qu’il n’est jamais trop tôt pour s’y mettre, parce que cette période est de toute façon une bulle en dehors du train train quotidien, pourquoi ne pas commencer justement pendant ces festivités?

➡️ Les pistes d’action sont nombreuses ! Voici une liste non exhaustive dans laquelle piocher à votre convenance ! À commencer par les cadeaux zéro déchet, sans emballage du tout -ce qui n’est pas très pratique pour ménager les surprises ! – ou empaquetés à l’aide de sacs style sacs à vrac ou tote-bag déjà présents dans la maison qui seront réutilisés ultérieurement, ou même entourés de chutes de tissus que ce soit des restes de couture ou qu’ils proviennent de vêtements ou linge de maison usés, qui sont upcyclés et noués selon la technique japonaise des furoshikis. (C’est bien plus sympa, plus rapide, plus économique que de faire des paquets qui seront déchirés et jetés en quelques secondes!) Les présents eux-mêmes peuvent être écoresponsables en étant d’abord en quantité de raisonnable et qu’il vaut mieux choisir en priorité de seconde main voire dématérialisés : offrez des expériences à vivre avec vos proches, du spectacle vivant, des moments de connexion dans la forêt! On préférera acheter les présents entre particuliers, directement en brocante ou vide grenier, ou encore en boutique de proximité ou auprès de petits artisans lors des marchés de Noël. (C’est quand même plus sympa que de passer du temps dans un hypermarché!)

🌲La décoration de sa maison a également un impact : favoriser plutôt des éléments naturels, glanés dans la nature, un sapin à replanter ou un faisant office de sapin en matière naturelle et réutilisable. Si la déco est composée d’objets achetés et/ou en matière non naturelle, amortir leur impact environnemental en les réutilisant pendant plusieurs années. Enfin, à table, on utilisera de la vaisselle, une nappe et des serviettes lavables et réutilisables. (N’est-ce pas plus sympa d’avoir l’odeur de la forêt ou des fruits séchés dans salle à manger plutôt que celle du plastique?)

💚Mais l’impact le plus significatif que l’on puisse avoir à titre individuel, c’est en élaborant un menu végétarien, avec des produits qui ne viennent pas de l’autre bout du monde ! Et la bonne nouvelle, c’est qu’il y a de quoi régaler nos papilles, et même de faire des menus festifs sans utiliser de viande ! Je vous soumets en suggestion mon plat végétarien réalisé cette année pour les festivités de Yule ! Il s’agit d’un parmentier de morilles, inspiration trouvée sur le magazine Saveurs Green et revisitée à ma façon.

Voici ma recette:

Faire revenir 4 échalotes (bio, vrac, locales) dans de l’huile d’olive (bio, vrac).

Ajouter 300 g morilles séchées (sachet kraft, cueillies en France) après les avoir réhydratées pendant une demi-heure dans de l’eau.

Déglacer avec 2 verres de vin rouge (bio, local) et poursuivre la cuisson pendant une quinzaine de minutes.

Préparer une purée de patates douces (bio, vrac, locales) : éplucher les patates douces, couper en morceaux et faire cuire dans de l’eau bouillante salée pendant une dizaine de minutes. Égoutter et écraser avec un morceau beurre. Rectifier l’assaisonnement.

Préparer une purée de pommes de terre (bio, vrac, locales) : éplucher les pommes de terre, couper en morceaux et faire cuire dans de l’eau bouillante salée pendant une quinzaine de minutes. Égoutter et écraser avec un morceau de beurre (bio, vrac, local) et du lait de soja. Rectifier l’assaisonnement.

Monter le parmentier en déposant une couche de morilles, une couche de purée de pommes de terre et une couche de purée de patates douces. Parsemer du parmesan (bio, vrac) sur le dessus (ou faire une tuile!) Le parmentier peut être préparé à l’avance et réchauffé au four au dernier moment, c’est pratique! À vous!

💚 Quelle que soit la nouvelle pratique que vous mettrez en place pour ces fêtes, je suis sûre que vous serez heureu.x.se de le faire pour vous, pour vos enfants ou pour vos proches!

À vous de semer en commentaire votre Graine de pratique écovertueuse pour les fêtes.

Joyeux Noël écoresponsable à tous ! 🕯✨

L’Engraineuse #LeQuotidienFaitMonBonheur